Diagnostic

3 minutes pour comprendre les enjeux agricoles et alimentaires de la Seine-Saint-Denis

Pas une minute de plus !

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La Seine-Saint-Denis est composée de 40 communes et peuplée de 1,6 millions habitants (6 851 hab./km²).
C'est un territoire majoritairement urbain avec une agriculture non spécialisée.

Occupation des sols

Occupation des sols du territoire

Personnes dans une file d'attente

Moins de 1 %

de la population pourrait être nourrie par les terres agricoles du territoire

Premiers arrivés, premiers servis ?

Votre territoire est densément peuplé et dépend d’autres territoires pour se nourrir.

Pour ne rien arranger, les constructions humaines détruisent des terres agricoles de façon irréversible chaque année, 91 hectares ont ainsi été artificialisés en 5 ans, soit de quoi nourrir 240 personnes.

Et si on arrêtait de tout bétonner ?

File de camions sur l'autoroute

1,200 km

distance moyenne parcourue par votre nourriture

On the road again, again !

L’essentiel de la nourriture consommée a parcouru de longues distances.

Votre alimentation dépend donc d’un flux incessant de camions. Autant dire que le moindre grain de sable dans le système de transport peut donner des sueurs froides.

Et si on développait des filières de proximité ?

Histogramme : 85% des surfaces cultivées sont dédiées à l'alimentation des animaux d'élevage
610 000 hectares nécessaires pour nourrir les habitants dont 85% pour l’élevage
Les vaches et les poulets d'abord !

Notre consommation de viande menace notre souveraineté alimentaire.

Consommer moins de viande permet de nettement diminuer la surface agricole nécessaire pour nous nourrir. Or, d’importantes baisses de production sont prévisibles avec le changement climatique. C’est donc un levier majeur pour construire la sécurité alimentaire de demain.

Et si on végétalisait un peu nos assiettes ?

Niveau de risque de précarité alimentaire
  • Très bas
  • Bas
  • Moyen
  • Elevé
  • Très élevé
  • Non disponible

De plus en plus de personnes ne mangent pas à leur faim dans votre territoire.

C’est étonnant alors que la France, 7e puissance économique mondiale, produit suffisamment pour nourrir tous ses habitants.

Et si on garantissait un droit à l'alimentation pour tous ?

Offre d’emploi pour agriculteur
Un métier d'avenir ?

L’agriculture, un métier difficile et souvent peu rémunéré au vu du travail fourni.

Ce n’est pas le seul : saisonniers, ouvriers des chaînes de transformation alimentaire, caristes ou caissiers de supermarché sont des métiers essentiels, éprouvants mais peu valorisés.

Et si on améliorait leurs conditions de travail ?

Plateau repas montrant le contenu de nos repas en pétrole, engrais et pesticides
Ce qui se cache derrière une seule journée de votre alimentation

La production de notre nourriture dépend des énergies fossiles et d’autres ressources critiques importées.

Leur approvisionnement va subir des contraintes dans les années à venir. Moins d’engrais azotés ou du pétrole plus cher, ce sont des rendements qui diminuent et des coûts de production qui augmentent.

Et si on aidait les fermes à regagner de l’autonomie ?

Impact des pratiques agricoles sur la biodiversité (Score HVN)
  • Néfaste
  • Mauvais
  • Moyen
  • Bon
  • Très bon
  • Non disponible

Les pratiques agricoles dominantes de votre territoire contribuent au déclin de la biodiversité.

L’usage de pesticides y est très important et les risques associés sont multiples : santé des travailleurs agricoles, qualité des nappes phréatiques et cours d’eau, disparition des insectes pollinisateurs…

Et si on faisait évoluer nos pratiques agricoles ?

2050 2020
Voir sur CC Explorer

Il fera le même temps à Bobigny en 2050 qu'à Montpellier aujourd’hui.

Sale temps pour les rendements

Le dérèglement climatique va fortement impacter l’agriculture.

Les sécheresses exceptionnelles d’aujourd’hui vont devenir la norme d’ici une trentaine d’années, et les événements extrêmes (canicules, tempêtes, inondations…) se multiplier. Les rendements agricoles vont être impactés et certains choix de cultures remis en question.

Et si on allait vers des pratiques agricoles plus résilientes face à cette menace ?