Diagnostic

3 minutes pour comprendre les enjeux agricoles et alimentaires de la Mayenne

Pas une minute de plus !

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La Mayenne est composée de 240 communes et peuplée de 310 000 habitants (59 hab./km²).
C'est un territoire majoritairement agricole avec une agriculture spécialisée en élevage.

Occupation des sols

Occupation des sols du territoire

Champ de blé

493 %

de la population pourrait être nourrie par les terres agricoles du territoire

Vous avez du potentiel !

Votre territoire a suffisamment de terres agricoles pour nourrir ses habitants, mais…

Les fermes de votre territoire ne produisent pas assez de fruits et légumes. Vous avez donc un bon potentiel pour développer l’alimentation locale sous réserve de diversifier les productions.

Et si on protégeait ce patrimoine agricole ?

File de camions sur l'autoroute

1,200 km

distance moyenne parcourue par votre nourriture

On the road again, again !

Votre territoire ne consomme pas ce qu’il produit.

Votre alimentation dépend donc d’un flux incessant de camions. Autant dire que le moindre grain de sable dans le système de transport peut donner des sueurs froides.

Et si on développait des filières de proximité ?

Histogramme : 85% des surfaces cultivées sont dédiées à l'alimentation des animaux d'élevage
78 000 hectares nécessaires pour nourrir les habitants dont 85% pour l’élevage
Les vaches et les poulets d'abord !

Notre consommation de viande menace notre souveraineté alimentaire.

D’importantes baisses de production sont prévisibles avec le changement climatique. Or, consommer moins de viande permet de doubler votre capacité nourricière ET de diminuer votre impact sur le climat ! C'est un levier majeur de la sécurité alimentaire de demain.

Et si on végétalisait un peu nos assiettes ?

Niveau de risque de précarité alimentaire
  • Très bas
  • Bas
  • Moyen
  • Elevé
  • Très élevé
  • Non disponible

De plus en plus de personnes ne mangent pas à leur faim dans votre territoire.

C’est étonnant alors que le territoire pourrait produire suffisamment pour nourrir tous ses habitants.

Et si on garantissait un droit à l'alimentation pour tous ?

Combien d'agriculteurs cultivent les terres de votre territoire ?

Histogramme déclin des agriculteurs

En 2040, qui veillera au grain ?

La population des agriculteurs est en très forte baisse.

Revenus faibles au vu du travail fourni et investissements très lourds n’incitent pas à se lancer. En l’absence de candidats à qui transmettre sa ferme, ce sont souvent les voisins qui récupèrent les terres. Les exploitations s’agrandissent et deviennent encore plus difficiles à transmettre. Un parfait cercle vicieux.

Et si on facilitait l’installation des agriculteurs qui nous nourrissent ?

Forêt avec de nombreux arbres abattus

3,2 millions

de tonnes de soja sont importées chaque année pour l'alimentation animale en France.

L’envers du décor

L’élevage local est tributaire des importations d’aliments.

La culture du soja participe à la destruction de la forêt amazonienne, un des écosystèmes les plus riches de la planète. La dépendance des élevages français à ces importations les rend vulnérables face à une envolée des prix ou à des restrictions commerciales.

Et si on aidait les fermes à regagner de l’autonomie ?

Impact des pratiques agricoles sur la biodiversité (Score HVN)
  • Néfaste
  • Mauvais
  • Moyen
  • Bon
  • Très bon
  • Non disponible

Les pratiques agricoles dominantes de votre territoire contribuent au déclin de la biodiversité.

L’excès de nitrates (azote) provenant de certains élevages et cultures de la région entraîne la pollution des cours d’eau et des nappes phréatiques. L’impact sur la biodiversité est très important, tout comme les coûts pour rendre l’eau potable.

Et si on faisait évoluer nos pratiques agricoles ?

2050 2020
Voir sur CC Explorer

Il fera le même temps à Laval en 2050 qu'à Toulon aujourd’hui.

Sale temps pour les rendements

Le dérèglement climatique va fortement impacter l’agriculture.

Les sécheresses exceptionnelles d’aujourd’hui vont devenir la norme d’ici une trentaine d’années, et les événements extrêmes (canicules, tempêtes, inondations…) se multiplier. Les rendements agricoles vont être impactés et certains choix de cultures remis en question.

Et si on allait vers des pratiques agricoles plus résilientes face à cette menace ?