Diagnostic

3 minutes pour comprendre les enjeux agricoles et alimentaires du Pas-de-Calais

Pas une minute de plus !

ligne-crete
Le Pas-de-Calais est composé de 890 communes et peuplé de 1,5 millions habitants (219 hab./km²).
C'est un territoire majoritairement agricole avec une agriculture non spécialisée.

Occupation des sols

Occupation des sols du territoire

Champ de blé

111 %

de la population pourrait être nourrie par les terres agricoles du territoire

Vous avez du potentiel !

Votre territoire a suffisamment de terres agricoles pour nourrir ses habitants, mais…

Les fermes de votre territoire ne produisent pas assez d'oléoprotéagineux. Vous avez donc un bon potentiel pour développer l’alimentation locale sous réserve de diversifier les productions.

Et si on protégeait ce patrimoine agricole ?

File de camions sur l'autoroute

1,200 km

distance moyenne parcourue par votre nourriture

On the road again, again !

Votre territoire ne consomme pas ce qu’il produit.

Votre alimentation dépend donc d’un flux incessant de camions. Autant dire que le moindre grain de sable dans le système de transport peut donner des sueurs froides.

Et si on développait des filières de proximité ?

Histogramme : 85% des surfaces cultivées sont dédiées à l'alimentation des animaux d'élevage
410 000 hectares nécessaires pour nourrir les habitants dont 85% pour l’élevage
Les vaches et les poulets d'abord !

Notre consommation de viande menace notre souveraineté alimentaire.

D’importantes baisses de production sont prévisibles avec le changement climatique. Or, consommer moins de viande permet de doubler votre capacité nourricière ET de diminuer votre impact sur le climat ! C'est un levier majeur de la sécurité alimentaire de demain.

Et si on végétalisait un peu nos assiettes ?

Niveau de risque de précarité alimentaire
  • Très bas
  • Bas
  • Moyen
  • Elevé
  • Très élevé
  • Non disponible

De plus en plus de personnes ne mangent pas à leur faim dans votre territoire.

C’est étonnant alors que le territoire pourrait produire suffisamment pour nourrir tous ses habitants.

Et si on garantissait un droit à l'alimentation pour tous ?

Combien d'agriculteurs cultivent les terres de votre territoire ?

Histogramme déclin des agriculteurs

En 2040, qui veillera au grain ?

La population des agriculteurs est en très forte baisse.

Revenus faibles au vu du travail fourni et investissements très lourds n’incitent pas à se lancer. En l’absence de candidats à qui transmettre sa ferme, ce sont souvent les voisins qui récupèrent les terres. Les exploitations s’agrandissent et deviennent encore plus difficiles à transmettre. Un parfait cercle vicieux.

Et si on facilitait l’installation des agriculteurs qui nous nourrissent ?

Sol craquelé par la sécheresse

+560 %

d'eau consommée pour l'agriculture en 10 ans sur votre territoire

Ça s’arrose ?

L’accès à l’eau est en train de devenir un sujet majeur.

L’irrigation des cultures et la consommation d'eau des habitants ne cessent d’augmenter. Demain, avec des sécheresses qui s’accentuent, il faudra faire des choix pour savoir qui aura accès à l’eau.

Et si on réservait l’irrigation aux cultures essentielles ?

Impact des pratiques agricoles sur la biodiversité (Score HVN)
  • Néfaste
  • Mauvais
  • Moyen
  • Bon
  • Très bon
  • Non disponible

Les pratiques agricoles dominantes de votre territoire contribuent au déclin de la biodiversité.

L’usage de pesticides y est très important et les risques associés sont multiples : santé des travailleurs agricoles, qualité des nappes phréatiques et cours d’eau, disparition des insectes pollinisateurs…

Et si on faisait évoluer nos pratiques agricoles ?

2050 2020
Voir sur CC Explorer

Il fera le même temps à Arras en 2050 qu'à Angers aujourd’hui.

Sale temps pour les rendements

Le dérèglement climatique va fortement impacter l’agriculture.

Les sécheresses exceptionnelles d’aujourd’hui vont devenir la norme d’ici une trentaine d’années, et les événements extrêmes (canicules, tempêtes, inondations…) se multiplier. Les rendements agricoles vont être impactés et certains choix de cultures remis en question.

Et si on allait vers des pratiques agricoles plus résilientes face à cette menace ?