L’élévation de la température moyenne va se traduire en France par
la progression d’un climat de type méditerrannéen vers le Nord [3]
, avec en particulier des étés plus chauds et plus secs. Les équilibres économiques d’aujourd’hui vont être remis en question dans de nombreux territoires, notamment pour les productions viticoles, l’arboriculture, ou les systèmes pastoraux.
La productivité des prairies pourrait diminuer de 25 % en moyenne, tout comme les rendements du maïs grain [4]
. Pour les élus, l’arbitrage entre les usages de l’eau en période estivale va devenir un sujet brûlant.

Projections régionalisées de l’indice d’humidité relative des sols, en moyenne printanière, par rapport à 1970. Le scénario considéré correspond à une trajectoire d’émissions de gaz à effet de serre provoquant un réchauffement d’environ 3°C d’ici 2100 (équivalent au scénario RCP 6.0 du GIEC).
Lecture : En 2055, l’indice d’humidité des sols aura une valeur moyenne correspondant aux niveaux « sec » à « extrêmement sec » d’aujourd’hui dans la plupart des départements. Un niveau extrêmement sec correspond à la sécheresse de 2003.
Source : Météo-France/CLIMSEC(2012)